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Simon Compaoré, maire de Ouaga : « J’ai achevé ma course… »
 
Au moment où il quitte ses fonctions de maire de la commune de Ouagadougou (après les élections couplées, Ndlr), Simon Compaoré a rencontré les chefs de mission diplomatiques, les représentants des organisations internationales et interafricaines et les partenaires techniques et financiers. Objectif, saluer l’esprit de coopération et de partenariat qui a primé tout le long de sa fonction

C’est dans l’enceinte de l’hôtel de ville, le lundi 19 novembre 2012, que le maire de Ouagadougou a rencontré ses invités. Ambiance joyeuse, musique africaine, petits fours et boissons à volonté.., Simon Compaoré a mis les petits plats dans les grands pour remercier ses hôtes d’un soir de leur « inestimable contribution au développement de la ville de Ouagadougou et à l’amélioration du cadre de vie de ses populations ». Au soir de son dernier mandat, le bourgmestre de Ouagadougou se dit satisfait tant sur le plan professionnel que personnel.

De 1,5 milliards de francs CFA en 1995 (date de la première élection de Simon Compaoré en tant que maire), le budget de la mairie est allé croissant d’année en année pour atteindre une moyenne de 20 milliards par an. En 17 ans de service, la mairie de la capitale a ainsi investit près de 87 milliards de francs CFA dans les infrastructures routières, la voirie et le drainage, l’assainissement, les équipements marchands, la gestion de déchets, l’éclairage public et les feux tricolores, l’aménagement paysager, l’accès à l’eau potable, les équipements sportifs et les loisirs... « 70% de ce montant sont des financements extérieurs », précise Simon Compaoré.

Sur le plan personnel, il a évoqué les évènements douloureux que la ville à connus depuis 1995. Il s’agit des inondations du 1er septembre 2009, de la crise militaro-sociale de 2011, etc. « A toutes ces occasions, vos attentions, vos mots d’amitié, votre solidarité n’ont jamais fait défaut », a affirmé le maire en s’adressant aux partenaires de la commune. Et Simon Compaoré d’espérer pour les 302 communes rurales et 49 communes urbaines que compte le Burkina Faso que cette disponibilité des PTF se poursuivent pour une décentralisation efficiente.

Mgr Vito Ralo, le Nonce apostolique Burkina-Niger, doyen du corps diplomatique, a salué dans son discours l’esprit de coopération et de partenariat ainsi que l’excellente relation au niveau institutionnel et professionnel entre le maire et le corps diplomatique accrédité au Burkina Faso. Citant Saint Paul, Simon Compaoré a déclaré : « j’ai combattu le bon combat, celui de la décentralisation et du développement de la commune. J’ai achevé ma course, celle de la compétition municipale, j’ai gardé ma foi, celle de votre soutien durable à Ouagadougou que j’aime de tout mon cœur et pour laquelle je donnerai tout ».

Notons que Simon Compaoré est le deuxième maire élu de la commune de Ouagadougou après Joseph Ouédraogo (1956-1959). L’hôtel de ville était géré avant cela par des présidents de délégation spéciale et par des hauts commissaires. Le dernier en date a été Emile Ilboudo, haut commissaire, qui a dirigé la ville de févier 1994 à février 1995.


Elza Sandrine Sawadogo

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