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Bobo : Luc Adolphe Tiao en visite à la commune et au quotidien l’Express du Faso
 
En vacances à Bobo-Dioulasso, le premier ministre Luc Adolphe Tiao a rendu visite à des institutions et structures de la place. Le mardi 20 juillet 2013, l’hôtel de la ville et le quotidien L’Express du Faso ont accueilli le chef du gouvernement.

« C’est la première fois que nous accueillons un premier ministre dans notre commune », propos de l’édile Salia Sanou, très ému par la visite de Béyon Luc Adolphe Tiao. A la taille de l’évènement, lui et ses conseillers n’ont pas lésiné sur la mobilisation. A juste raison. Parce que le premier ministre avait de quoi donner le sourire au Conseil municipal. Au titre des bonnes nouvelles, Salia Sanou a révélé les retombés « De l’attachement particulier du premier ministre à la ville de Sya ». En effet, sur son instruction, les avenues Binger et Nelson Mandela seront bitumées.

De même, l’électrification de l’avenue de l’Union européenne connaîtra un coup d’accélérateur grâce à Béyon Luc Adolphe Tiao. A la suite du maire, son hôte a continué la série des bonnes nouvelles : « nous voulons faire de Bobo-Dioulasso la véritable capitale économique du Burkina ». « C’est indispensable de recentrer le développement à Bobo-Dioulasso », selon le premier ministre. Pour cela, il compte sur le concours de la municipalité et sur des mesures plus efficientes du processus de décentralisation dans notre pays. Faire de Bobo-Dioulasso, une ville économique passe par l’industrialisation de la ville, le développement des infrastructures routières, et l’emploi des jeunes. « Nous y travaillons et je demande au maire et à son conseil de faire des propositions pour l’employabilité des jeunes »

Faisons attention à la démocratie

Situation nationale oblige, Luc Adolphe Tiao a demandé de la retenue aux politiciens. « Des chefs de l’opposition encouragent l’incivisme à dessein parce que cela emmerde le gouvernement et des maires… C’est vrai que nous sommes en démocratie, mais, il faut faire attention à la démocratie … » a laissé entendre Luc Adolphe Tiao au cours de sa visite. Sans revenir sur les questions du moment (article 37 et sénat) et tout en se gardant de nommer les uns et les autres, il a invité les politiciens à faire la part des choses. La paix sociale n’a pas de prix dirait-on.

Luc à l’Express du Faso

A l’Express, le premier ministre ne faisait que rebrousser chemin (Luc avait déjà visité les lieux quand il était à la tête du Conseil supérieur de la communication). Des années après, la nostalgie y est toujours. Notamment quand le premier ministre parle de son ainé du scoutisme, Jacques Bama, le Directeur de publication du quotidien. « L’Express du Faso, à une bonne ligne éditoriale. Et j’avoue mon admiration pour le journal ». Selon Luc, le quotidien bobolais a le mérite d’équilibrer l’information et de distiller à ses lecteurs la bonne information. « J’encourage mon jeune frère Mountamou kani (rédacteur en chef) et toute sa rédaction à maintenir leur ligne éditoriale. A critiquer ce qui ne va pas et à encourager ce qui va ». Etre le seul quotidien à éditer hors de la capitale a aussi des inconvénients. Notamment le nerf de la guerre. A ce propos, Luc entend apporter son aide au quotidien tout en gardant intact son statut de journal privé. Ainsi, il sait engager à donner deux ordinateurs et un appareil photo au journal d’ici septembre. En plus de ce geste symbolique, il compte avec l’aide de ses techniciens, déterminer les priorités du journal pour y apporter son aide.

Ousséni Bancé
Lefaso.net