Corps de la paix : 60 « ambassadeurs » américains prêts à servir le Burkina Faso
COOPÉRATION
Main droite sur le cœur, Sarah Dugan et 59 autres volontaires du corps de la paix ont prêté serment, ce mardi 30 août 2016 à Ouagadougou, en présence de l’ambassadeur américain Tulinabo Mushingi et des membres du gouvernement burkinabè. Après neuf semaines d’immersion linguistique et culturelle à Léo dans la province de la Sissili, ils sont désormais prêts à apporter leur savoir et savoir-faire aux communautés dans les domaines de l’éducation, de la santé et du développement économique communautaire.
55 ans au service de la paix et de l’amitié, le Corps de la Paix, créé par le président John Fitzgerald Kennedy, continue d’apporter sa pierre au renforcement des liens entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays du monde qui accueillent chaque année des centaines de volontaires. Au Burkina Faso, ils sont plus de 2000, ces volontaires qui ont côtoyé les populations et appris d’elles depuis 1966 et la cohorte de Sarah, Jennica, Alexander, Victoria et de Issifou vient de rejoindre les rangs des 51 volontaires actuellement en service sur le territoire. Ils ont prêté serment en présence de l’Ambassadeur Tulinabo Mushingi, du ministre en charge de l’agriculture Jacob Ouédraogo, du ministre de la santé Smaïla Ouédraogo et du secrétaire général du ministère de l’éducation.
« Vous êtes en ligne de front du combat pour le développement de vos communautés. Vous êtes de véritables ambassadeurs et diplomates des Etats Unis au Burkina Faso. Dans vos relations avec les communautés, gardez en mémoire qu’une main a toujours besoin de l’autre pour être propre », a lancé Tulinabo Mushingi aux volontaires après la prestation de serment. Au cours de ce rituel, les 60 « messagers de la paix » ont juré de « défendre la Constitution contre tous les ennemis étrangers ou de l’intérieur et d’accomplir fidèlement leurs devoirs » dans l’un des programmes à savoir l’éducation, la santé et le développement économique et communautaire.
Dans son discours lu par le ministre Jacob Ouédraogo, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a fait remarquer que les domaines d’intervention du Corps de la Paix étaient en adéquation avec le Plan national de développement économique et social (PNDES), découlant lui-même du programme présidentiel dont le second et le troisième piliers mettent l’accent respectivement sur le capital humain et la modernisation de l’agriculture. Il n’a donc pas manqué de saluer les actions des volontaires dans l’encadrement des élèves, dans la lutte contre le paludisme, le SIDA et les grossesses non désirées, et aussi dans l’appui technique aux petits exploitants et organisations agricoles.
« Respectez la culture de la communauté (…) Soyez de bons voisins (…) Enfin, je vous invite à nous rendre fiers en étant les meilleurs volontaires qui ne soient », a lancé le directeur du Corps de la paix, Dr Keith Hackett. Convaincu que ce défi ne peut être relevé sans l’hospitalité des communautés hôtes, il a exprimé, à travers une sagesse africaine, la gratitude du Corps de la Paix au peuple burkinabè pour avoir appris à ces 60 volontaires à se comporter tout simplement en Burkinabè. « La chèvre qui mange du karité se doit de remercier le vent qui l’a fait tomber ».
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
55 ans au service de la paix et de l’amitié, le Corps de la Paix, créé par le président John Fitzgerald Kennedy, continue d’apporter sa pierre au renforcement des liens entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays du monde qui accueillent chaque année des centaines de volontaires. Au Burkina Faso, ils sont plus de 2000, ces volontaires qui ont côtoyé les populations et appris d’elles depuis 1966 et la cohorte de Sarah, Jennica, Alexander, Victoria et de Issifou vient de rejoindre les rangs des 51 volontaires actuellement en service sur le territoire. Ils ont prêté serment en présence de l’Ambassadeur Tulinabo Mushingi, du ministre en charge de l’agriculture Jacob Ouédraogo, du ministre de la santé Smaïla Ouédraogo et du secrétaire général du ministère de l’éducation.
« Vous êtes en ligne de front du combat pour le développement de vos communautés. Vous êtes de véritables ambassadeurs et diplomates des Etats Unis au Burkina Faso. Dans vos relations avec les communautés, gardez en mémoire qu’une main a toujours besoin de l’autre pour être propre », a lancé Tulinabo Mushingi aux volontaires après la prestation de serment. Au cours de ce rituel, les 60 « messagers de la paix » ont juré de « défendre la Constitution contre tous les ennemis étrangers ou de l’intérieur et d’accomplir fidèlement leurs devoirs » dans l’un des programmes à savoir l’éducation, la santé et le développement économique et communautaire.
Dans son discours lu par le ministre Jacob Ouédraogo, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a fait remarquer que les domaines d’intervention du Corps de la Paix étaient en adéquation avec le Plan national de développement économique et social (PNDES), découlant lui-même du programme présidentiel dont le second et le troisième piliers mettent l’accent respectivement sur le capital humain et la modernisation de l’agriculture. Il n’a donc pas manqué de saluer les actions des volontaires dans l’encadrement des élèves, dans la lutte contre le paludisme, le SIDA et les grossesses non désirées, et aussi dans l’appui technique aux petits exploitants et organisations agricoles.
« Respectez la culture de la communauté (…) Soyez de bons voisins (…) Enfin, je vous invite à nous rendre fiers en étant les meilleurs volontaires qui ne soient », a lancé le directeur du Corps de la paix, Dr Keith Hackett. Convaincu que ce défi ne peut être relevé sans l’hospitalité des communautés hôtes, il a exprimé, à travers une sagesse africaine, la gratitude du Corps de la Paix au peuple burkinabè pour avoir appris à ces 60 volontaires à se comporter tout simplement en Burkinabè. « La chèvre qui mange du karité se doit de remercier le vent qui l’a fait tomber ».
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
