Agriculture : Le Burkina célèbre la contribution des légumineuses dans l’atteinte de la sécurité alimentaire
La journée mondiale des légumineuses est célébrée chaque 10 février par la communauté internationale. Cette année, cette célébration se fait autour du thème « les légumineuses au service de systèmes alimentaires durables et d’une alimentation saine ». À l’occasion, le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, a animé une conférence de presse. L’objectif est d’accentuer la sensibilisation de l’opinion publique sur l’importante contribution des légumineuses dans l’atteinte de la sécurité alimentaire.
La 3e célébration de la journée mondiale des légumineuses a pour objectif de mettre en lumière l’importance et la place des légumineuses dans la diversification des régimes alimentaires des populations et la promotion d’une alimentation plus saine et équilibrée. C’est ce qui justifie le choix du thème « les légumineuses au service de systèmes alimentaires durables et d’une alimentation saine ».
En effet, selon la FAO, les légumineuses constituent pour la plupart des populations des pays en développement, la principale source de protéines. Elles sont aussi un excellent complément alimentaire pour les nourrissons et les jeunes enfants, car leur consommation les aide à atteindre leurs besoins énergétiques quotidiens. De plus, « les légumineuses contribuent à l’amélioration de la santé des sols, à l’adaptation et à l’atténuation du changement climatique. Elles participent aussi à l’alimentation du bétail », affirme Salifou Ouédraogo, ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation.
Au Burkina Faso, les légumineuses produites sont essentiellement le niébé, le pois de terre, l’arachide, le soja, les lentilles locales ou zamné et le mung bean. Afin de mieux développer cette production, un Programme national de développement des légumineuses (PNDL), qui couvre la période 2019-2023, est mis en oeuvre avec le soutien financier de la FAO. Pour la campagne agricole écoulée, ce sont au total 704.539 tonnes de niébé, 74.647 tonnes de pois de terre, 98.513 tonnes de soja et 630.526 tonnes d’arachide qui ont été produites par le Burkina Faso.
Le ministre de l’Agriculture a tenu à rassurer les acteurs de la filière, de l’accompagnement de son département en vue du développement de la chaîne de valeur des légumineuses. Cela se fera à travers des actions de mécanisation agricole, des appuis à l’aménagement des périmètres ainsi que l’octroi d’intrants et le soutien à la transformation. La campagne agricole de la saison humide 2020-2021 excédentaire Le bilan céréalier de la campagne agricole écoulée dressé par le ministre de l’Agriculture fait état d’une production estimée à 5.179.104 tonnes. « Cette production est en hausse de près de 5 % par rapport à la dernière campagne agricole et en hausse d’environ 13 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années en dépit de la baisse des superficies céréalières cultivées, des inondations et des poches de sécheresse », précise Salifou Ouédraogo. Les animateurs de la conférence de presse La production céréalière laisse voir un excédent brut de 109.321 tonnes, avec un taux de couverture des besoins céréaliers au niveau national de 104 %. Toutefois, des disparités sont à noter au niveau provincial quant à la couverture des besoins céréaliers, car 15 provinces sont déficitaires, neuf provinces en équilibre et 21 provinces excédentaires. Les résultats de la campagne humide permettent particulièrement de noter une production de riz estimée à 451.421 tonnes, une production des cultures de rente estimée à 1.810.289 tonnes et une production cotonnière estimée à 696.636 tonnes.
Pour la prochaine campagne agricole (2021), le département en charge de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation chiffre ses objectifs de production à 5.990.117 tonnes pour les céréales dont 1.736.489 tonnes pour les produits de rente et 989.023 tonnes pour les autres produits vivriers.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
La 3e célébration de la journée mondiale des légumineuses a pour objectif de mettre en lumière l’importance et la place des légumineuses dans la diversification des régimes alimentaires des populations et la promotion d’une alimentation plus saine et équilibrée. C’est ce qui justifie le choix du thème « les légumineuses au service de systèmes alimentaires durables et d’une alimentation saine ».
En effet, selon la FAO, les légumineuses constituent pour la plupart des populations des pays en développement, la principale source de protéines. Elles sont aussi un excellent complément alimentaire pour les nourrissons et les jeunes enfants, car leur consommation les aide à atteindre leurs besoins énergétiques quotidiens. De plus, « les légumineuses contribuent à l’amélioration de la santé des sols, à l’adaptation et à l’atténuation du changement climatique. Elles participent aussi à l’alimentation du bétail », affirme Salifou Ouédraogo, ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation.
Au Burkina Faso, les légumineuses produites sont essentiellement le niébé, le pois de terre, l’arachide, le soja, les lentilles locales ou zamné et le mung bean. Afin de mieux développer cette production, un Programme national de développement des légumineuses (PNDL), qui couvre la période 2019-2023, est mis en oeuvre avec le soutien financier de la FAO. Pour la campagne agricole écoulée, ce sont au total 704.539 tonnes de niébé, 74.647 tonnes de pois de terre, 98.513 tonnes de soja et 630.526 tonnes d’arachide qui ont été produites par le Burkina Faso.
Le ministre de l’Agriculture a tenu à rassurer les acteurs de la filière, de l’accompagnement de son département en vue du développement de la chaîne de valeur des légumineuses. Cela se fera à travers des actions de mécanisation agricole, des appuis à l’aménagement des périmètres ainsi que l’octroi d’intrants et le soutien à la transformation. La campagne agricole de la saison humide 2020-2021 excédentaire Le bilan céréalier de la campagne agricole écoulée dressé par le ministre de l’Agriculture fait état d’une production estimée à 5.179.104 tonnes. « Cette production est en hausse de près de 5 % par rapport à la dernière campagne agricole et en hausse d’environ 13 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années en dépit de la baisse des superficies céréalières cultivées, des inondations et des poches de sécheresse », précise Salifou Ouédraogo. Les animateurs de la conférence de presse La production céréalière laisse voir un excédent brut de 109.321 tonnes, avec un taux de couverture des besoins céréaliers au niveau national de 104 %. Toutefois, des disparités sont à noter au niveau provincial quant à la couverture des besoins céréaliers, car 15 provinces sont déficitaires, neuf provinces en équilibre et 21 provinces excédentaires. Les résultats de la campagne humide permettent particulièrement de noter une production de riz estimée à 451.421 tonnes, une production des cultures de rente estimée à 1.810.289 tonnes et une production cotonnière estimée à 696.636 tonnes.
Pour la prochaine campagne agricole (2021), le département en charge de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation chiffre ses objectifs de production à 5.990.117 tonnes pour les céréales dont 1.736.489 tonnes pour les produits de rente et 989.023 tonnes pour les autres produits vivriers.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
