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Burkina Faso- Côte d’Ivoire : Le volet communication du Traité d’amitié et de coopération en marche
 
C’est dans une ambiance conviviale et fraternelle que les ministres burkinabè et ivoirien en charge de la communication ont procédé ce 25 mars 2013 à Ouagadougou, à la signature d’un protocole d’accord en matière d’information et de communication.

Le 29 juillet 2008, la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso ont signé un Traité d’amitié et de coopération (TAC) en vue de dynamiser davantage les relations entre les deux pays voisins, frères et amis. Ce traité est entré en vigueur le 15 septembre 2009.

Les chefs d’Etat burkinabè et ivoirien ont convenu de mettre en avant l’opérationnalité du volet communication de ce traité. C’est ainsi que du 11 au 14 juillet 2012, Alain Edouard Traoré, ministre burkinabè de la communication a effectué une visite de travail en terre ivoirienne. A l’occasion, des pistes de partenariat entre les deux ministères en charge de la communication ont été explorées en matière de politique de passage à la Télévision numérique terrestre (TNT). Mieux, les réflexions se sont surtout focalisées sur la collaboration pratique et franche entre services de médias publics, entre instituts de formation et entre structures de communication gouvernementales. Et la suite, c’est la signature intervenue ce jour 25 mars 2013, d’un protocole d’accord pour rendre opérationnelle cette collaboration multidimensionnelle en matière de communication.

Incidence réelle de ce protocole d’accord

Avec la signature de ce protocole, le Traité d’amitié et de coopération entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina Faso vient, selon Affoussiata Bamba-Lamine, ministre ivoirienne de la communication, « de rentrer dans sa phase d’exécution ». Et de préciser que ce protocole « permettra à nos techniciens des différents secteurs de la communication d’avoir des programmes en commun afin de se parler réellement ».

Pour son homologue du Burkina, Alain Edouard Traoré qui voit ainsi vaincues les frontières terrestres et juridiques, il appartient maintenant à « nos techniciens de se mettre très rapidement au travail » car la plateforme qu’offre ce protocole comporte d’énormes possibilités. Nos professionnels de l’information et de la communication pourront désormais coproduire, échanger des documentaires, des téléfilms, des magazines radiophoniques, se faire des facilités pour publier des articles qui intéressent les lecteurs de nos deux Etats parties au traité. Encore faut-il que les responsables de nos services de la communication prennent des initiatives très pratiques dans le sens de la coproduction pour donner corps à la volonté politique des deux chefs d’Etat de cheminer ensemble pour le bonheur de leur peuple.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce protocole, les auditeurs, téléspectateurs et lecteurs de la Côte-d’Ivoire et du Burkina auront une nouvelle ère de confraternité fondée sur une vision commune. Car, il s’agira d’offrir ce qu’il y a de mieux aux populations communes consommatrices d’informations, d’actualité, de distraction et de connaissances pour accroître leur background ou satisfaire leur curiosité.

Fulbert Paré
Lefaso.net