Michel Kafando au siège de la Francophonie : L’OIF annonce une batterie de mesures pour les élections
Dans le cadre de sa visite en France, le président du Faso a rencontré la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie. Michaëlle Jean, la première responsable de l’organisation a annoncé une batterie de mesures pour accompagner la transition, notamment le processus électoral. C’était ce 2 juin 2015 à Paris.
La rencontre avec le président du Faso, Michel Kafando a été « instructive et riche », a dit Michaëlle Jean, qui a fait le point de l’état de la coopération entre l’Organisation internationale de la francophonie et l’autorité de la transition au Burkina Faso.
L’OIF s’est engagée aux côtés du pays, au lendemain de l’insurrection populaire pour le retour à une vie constitutionnelle normale, dans un climat apaisé ; ceci, à travers la mise en place d’une mission d’information et de contact conduite par Antonio Mascarenhas Monteiro. L’engagement de l’institution s’est aussi traduit par la participation au groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition.
Selon Michaëlle Jean, une équipe de l’organisation a effectué une mission d’évaluation au Burkina du 10 au 14 mars dernier. Une mission qui a élaboré un plan d’actions de soutien du processus de transition, à l’issue de rencontres avec tous les organes électoraux, les partenaires extérieurs, des Organisations de la société civile.
S’appuyant sur ce plan, elle a annoncé une batterie de mesures d’accompagnement du processus électoral. Par exemple, a-t-elle précisé, la Commission électorale nationale indépendante bénéficiera d’un appui, pour la mise en place et le fonctionnement d’un système de transmission accéléré et sécurisé des résultats électoraux. L’institution aura également un accompagnement pour la fiabilisation du fichier électoral et pour la rédaction d’un plan stratégique 2015-2020.
L’OIF travaillera également aux côtés du Conseil constitutionnel, qui bénéficiera d’un renforcement de ses capacités. Des séminaires de formation seront organisés en juin et en septembre, en faveur des membres et des délégués du Conseil.
Pour l’observation nationale des élections, des observateurs nationaux seront formés et l’OIF mettra à la disposition du Burkina un expert électoral.
Des institutions comme le Conseil supérieur de la communication, la Commission nationale de réconciliation et des réformes, le médiateur du Faso, la justice recevront un accompagnement de la francophonie, chacune selon ses attributions pour une élection démocratique, libre et transparente, comme l’a souhaité la secrétaire générale de l’OIF.
L’amélioration des conditions de vie des populations en filigrane
Michel Kafando, qui a traduit sa reconnaissance à l’OIF et à sa secrétaire générale pour les mesures déjà entreprises, estime que ce soutien est un « témoignage direct et concret de l’intérêt que l’OIF porte au Burkina ». Il a par ailleurs souhaité que l’appui continue pendant la transition et jusqu’aux élections. Le président du Faso a reçu les félicitations de Michaëlle Jean pour le climat apaisé dans lequel se déroule la transition.
Pour elle, cette période est importante « pour que le pays puisse se relever sur des fondations solides pour la consolidation de sa croissance économique, pour que les conditions de vie dans le pays soient meilleures ».
Par l’insurrection, les jeunes, les femmes et la société civile « ont dit clairement leurs désirs de voir le pays avancer sur des valeurs et des principes, sur le respect de l’Etat de droit. Cette population a des attentes très importantes quant à l’amélioration des conditions de vie et quant aux possibilités, il est de notre responsabilité de faire en sorte que ces possibilités soient réelles », a dit l’hôte de Michel Kafando, pour justifier l’accompagnement de la francophonie. Pour la première responsable de l’OIF donc, penser à une transition démocratique et à une responsabilité politique, « c’est aussi se projeter sur l’avenir, sur le développement de la croissance économique ».
Tiga Cheick Sawadogo, depuis Paris
Lefaso.net
La rencontre avec le président du Faso, Michel Kafando a été « instructive et riche », a dit Michaëlle Jean, qui a fait le point de l’état de la coopération entre l’Organisation internationale de la francophonie et l’autorité de la transition au Burkina Faso.
L’OIF s’est engagée aux côtés du pays, au lendemain de l’insurrection populaire pour le retour à une vie constitutionnelle normale, dans un climat apaisé ; ceci, à travers la mise en place d’une mission d’information et de contact conduite par Antonio Mascarenhas Monteiro. L’engagement de l’institution s’est aussi traduit par la participation au groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition.
Selon Michaëlle Jean, une équipe de l’organisation a effectué une mission d’évaluation au Burkina du 10 au 14 mars dernier. Une mission qui a élaboré un plan d’actions de soutien du processus de transition, à l’issue de rencontres avec tous les organes électoraux, les partenaires extérieurs, des Organisations de la société civile.
S’appuyant sur ce plan, elle a annoncé une batterie de mesures d’accompagnement du processus électoral. Par exemple, a-t-elle précisé, la Commission électorale nationale indépendante bénéficiera d’un appui, pour la mise en place et le fonctionnement d’un système de transmission accéléré et sécurisé des résultats électoraux. L’institution aura également un accompagnement pour la fiabilisation du fichier électoral et pour la rédaction d’un plan stratégique 2015-2020.
L’OIF travaillera également aux côtés du Conseil constitutionnel, qui bénéficiera d’un renforcement de ses capacités. Des séminaires de formation seront organisés en juin et en septembre, en faveur des membres et des délégués du Conseil.
Pour l’observation nationale des élections, des observateurs nationaux seront formés et l’OIF mettra à la disposition du Burkina un expert électoral.
Des institutions comme le Conseil supérieur de la communication, la Commission nationale de réconciliation et des réformes, le médiateur du Faso, la justice recevront un accompagnement de la francophonie, chacune selon ses attributions pour une élection démocratique, libre et transparente, comme l’a souhaité la secrétaire générale de l’OIF.
L’amélioration des conditions de vie des populations en filigrane
Michel Kafando, qui a traduit sa reconnaissance à l’OIF et à sa secrétaire générale pour les mesures déjà entreprises, estime que ce soutien est un « témoignage direct et concret de l’intérêt que l’OIF porte au Burkina ». Il a par ailleurs souhaité que l’appui continue pendant la transition et jusqu’aux élections. Le président du Faso a reçu les félicitations de Michaëlle Jean pour le climat apaisé dans lequel se déroule la transition.
Pour elle, cette période est importante « pour que le pays puisse se relever sur des fondations solides pour la consolidation de sa croissance économique, pour que les conditions de vie dans le pays soient meilleures ».
Par l’insurrection, les jeunes, les femmes et la société civile « ont dit clairement leurs désirs de voir le pays avancer sur des valeurs et des principes, sur le respect de l’Etat de droit. Cette population a des attentes très importantes quant à l’amélioration des conditions de vie et quant aux possibilités, il est de notre responsabilité de faire en sorte que ces possibilités soient réelles », a dit l’hôte de Michel Kafando, pour justifier l’accompagnement de la francophonie. Pour la première responsable de l’OIF donc, penser à une transition démocratique et à une responsabilité politique, « c’est aussi se projeter sur l’avenir, sur le développement de la croissance économique ».
Tiga Cheick Sawadogo, depuis Paris
Lefaso.net
