Présidentielles du 11 octobre 2015 : Les ‘’recalés’’ se plient aux décisions du Conseil constitutionnel
On peut dire que le Burkina est en train de réussir sa transition politique, avec les derniers développements enregistrés auprès des acteurs politiques déclarés ‘’non-partants’’ par le Conseil constitutionnel. Alors que nombreux Burkinabè craignaient une situation pénible liée aux décisions définitives de l’Institution …
...Ce sont plutôt des déclarations républicaines que les candidats déclarés « inéligibles » ont offert à leurs concitoyens. Des réactions saluées par l’opinion qui s’est félicitée de la « maturité » des hommes politiques.
« La décision de la Cour Constitutionnelle qui invalide ma candidature à l’élection présidentielle du 11 octobre prochain ne met pas un terme à ma carrière politique. Je serai présent à vos côtés pour soutenir nos candidats aux élections législatives et marquer ainsi ma solidarité et ma reconnaissance à l’endroit de toutes celles et tous ceux qui ont placé leur confiance en moi », s’est incliné le général de gendarmerie, Djibrill Yipènè Bassolé (candidat indépendant) qui a affirmé son engagement envers ses soutiens pour ces élections législatives. « L’objectif prioritaire à présent pour tous ceux qui me soutiennent (la NAFA, ndlr) est de réaliser une majorité au sein de la future Assemblée. Je respecterai mes engagements en ce qui concerne la logistique de campagne ainsi que la tournée initialement prévue dans toutes les circonscriptions électorales », a-t-il déclaré sur sa page Facebook avant de conclure : « Bonne campagne à toutes et à tous dans un climat politique apaisé afin que triomphent au Burkina Faso les valeurs républicaines de démocratie et de justice ».
Quelques heures avant, c’est le parti du colonel Yacouba Ouédraogo, UBN, qui a déclaré, dans un communiqué publié par la radio Omega FM (via son site), « prendre acte de la décision et s’y conformer ». Lançant, par conséquent, un appel à tous les leaders politiques concernés « à garder une hauteur d’esprit face à la situation actuelle et au nom de l’avenir de notre nation, le Burkina Faso, car au-delà de nos divergences, parfois fondées sur des positions partisanes, ce qui compte c’est l’unité de notre cher Faso ».
Ainsi, Yacouba Ouédraogo et Djibrill Yipènè Bassolé s’inscrivent ‘’dans la lancée’’ que leurs prédécesseurs, Gilbert Noël Ouédraogo (candidat de l’ADF/RDA) et Eddie Komboïgo (candidat du CDP) dont les candidatures ont été invalidées dès les premiers moments ; et confirmée en réclamation pour le second.
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
